Mardi 26 octobre 2010 Je retourne voir Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun avec Yousouf Djaoro, Diouc Koma et Emile Abossolo M'Bo. J'ai déjà vu le film au festival du film de La Rochelle en juillet dernier mais je souhaite le revoir car j'aime beaucoup les oeuvres de ce réalisateur tchadien. Adam, 55 ans, ancien champion de natation, supervise la piscine d'un hôtel de luxe de N'Djamena. Son fils Abdel travaille sous ses ordres. Après une réorganisation, son fils prend sa place et il est relégué à un emploi subalterne. Comme à son habitude, Mahamat Saleh Haroun imbrique étroitement le trivial d'un pays en guerre et les grands mythes de l'humanité ( les conflits générationnels, le sacrifice du fils,... ). Sous le calme apparent de séquences sereines couvent une douleur et une rage qui palpitent à chaque plan. Mahamat Saleh Haroun confirme qu'il est un des trois réalisateurs africains les plus importants avec les maliens Abderrahmane Sissako ( Bamako ) et Souleymane Cissé ( Yeleen ). Un très beau film.
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