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Premier janvier 2010: je commence un nouveau journal. Je vais essayer de le mettre à jour tous les lundis ou mardis soirs. With sometimes summaries in English.

mardi 30 novembre 2010

Brochet


Lundi 29 novembre 2010 Je marche sur le pont qui enjambe la rivière. Un pêcheur se bat pour ramener un poisson sur la terre ferme. C'est un énorme brochet. Finalement, le monde sauvage est tout près de nous. Même en centre-ville. Monday November 29 A man catches a big pike under the bridge in the town center.

Le jardin de Derek Jarman


Lundi 29 novembre 2010 Malade, Derek Jarman se retira souvent, à partir de 1986, dans sa petite maison du Kent. Il mit alors en oeuvre ses passions: le dessin, l'horticulture et ses convictions écologiques pour créer un jardin à la fois simple et beau. Il décora l'espace de sculptures réalisées à partir de pierres, de vieux outils ou d'objets trouvés. Derek Jarman's garden est le dernier livre qu'il écrivit. Il est illustré de 150 photos de son ami Howard Sooley. J'adore le lire et le relire. Cela me rend serein. Monday November 29 I read Derek Jarman' s garden. I like very much this book.

Derek Jarman


Dimanche 28 novembre 2010 J'aime bien les oeuvres de Derek Jarman ( 31 janvier 1942 - 19 février 1994 ). Il a réalisé une quarantaine de films dont Sebastiane ( 1976 ), Jubilee ( 1977 ), The tempest ( 1979 ), The angelic conversation ( 1985 ), Caravaggio ( 1986 ), War requiem ( 1989 ), Edward II ( 1991 ), Wittengenstein ( 1993 ) ou Blue ( 1993 ). Il a sa photographie sur le Strand à Londres parmi les hommes célèbres formés au King's college. Humour bien britannique ( ou revanche de l'etablishment ? ), il est accompagné par un psychiâtre. Sunday November 28 I generally like the films by Derek Jarman. A large photo of him is shown on The Strand in London among other famous students of the King's college. He is just close to a psychiatrist.

lundi 29 novembre 2010

Edward II


Dimanche 28 novembre 2010 Je vais revoir Edward II ( 1991 ) de Derek Jarman d'après la pièce de Christopher Marlowe avec Steven Waddington, Kevin Collins, Andrew Tierman, Tilda Swinton et Annie Lennox. L'histoire d'amour entre le roi Eward II et son amant Piers Gaveston est pleine de rebondissements: complot de la reine aidée de son amant, révolte des barons,... Mais ce qui intéresse, surtout, Derek Jarman c'est la passion face à l'hypocrisie. Il transpose la pièce dans un contexte post-moderne mais sans jamais trahir Marlowe. Il accentue le coté théâtral mais privilégie l'image cinématographique. Tilda Swinton obtiendra le prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise en 1991. Un film que je trouve de plus en plus intéressant à chaque vision. Un très beau film. Sunday November 28 I watch Edward II ( 1991 ) by Derek Jarman with Steven Waddington, Kevin Collins, Andrew Tierman, Tilda Swinton and Annie Lennox.

Monty Python sacré Graal


Dimanche 28 novembre 2010 Le ciel est gris. Je vais revoir Monty Python sacré Graal c( 1975 ) de Terry Jones et Terry Gilliam avec Graham Chapman, Terry Gilliam, John Cleese, Eric Idle et Michael Palin. Le roi Arthur rassemble les chevaliers de la table ronde pour se lancer à la conquête du Graal. Chevauchant de fantomatiques montures, ils vont devoir affronter bien des épreuves... On connaît les gags par coeur mais cela fonctionne toujours car rien ne résiste à l'humour foutraque de la troupe surtout pas le bon goût. Un film hilarant. Sunday November 28 I watch Monty Python and the holy Grail ( 1975 ) by Terry Jones and Terry Gilliam with Graham Chapman, Terry Gilliam, John Cleese, Eric Idle and Michael Palin.

Nowhere boy


Samedi 27 novembre 2010 Je vais voir, en avant-première ( le film sort le 8 décembre, date anniversaire de la mort de John Lennon ), Nowhere boy de Sam Taylor-Wood avec Aaron Johnson, Kristin Scott-Thomas et Anne-Marie Duff. Elevé par sa tante Mimi, John Lennon ne retrouve sa mère qu'à l'adolescence mais elle a le temps de lui transmettre sa passion de la musique avant de disparaître. Biopic sans imagination, académique et froid. Pas un moment on est interessé par cette histoire et encore moins ému par la quête de vérité de John. Un film raté. Saturday November 27 I watch Nowhere boy de Sam Taylor-Wood with Aaron Johnson. The life of John Lennon in Liverpool in the 1950s. Boring.

Le cirque


Samedi 27 novembre 2010 Je regarde le court métrage Le cirque de Nicolas Brault. Filmé en rotoscope, le film est esthétiquement superbe mais le propos ( l'adieu à sa mère ) un peu convenu. Un film personnel.

On a marché sur Alpha 46


Samedi 27 novembre 2010 Je regarde le court métrage de 15 minutes: On a marché sur Alpha 46 d'Anthony Vouardoux. Un cosmonaute arrive sur une planète inconnue d'où part un son bizarre. Le réalisateur brasse toutes les références connues ( Tintin, Kubrick,... ) pour faire une oeuvre personnelle. Un film malin. Saturday November 27 I watch the short film ( 15 minutes ) Youri Lennon's landing on Alpha 46 by Anthony Vouardoux.

Another year


Vendredi 26 novembre 2010 Dans le cadre de la semaine du cinéma britannique, le cinéma Gallia présente, en avant-première ( le film sort le 22 décembre prochain ), Another year de Mike Leigh avec Jim Broadbent, Lesley Manville et Ruth Sheen. Le couple Tom et Gerri vit heureux. Il est géologue. Elle est psychologue. Ils vont bien mais, autour d'eux, tous leurs amis vont mal: Ken noie sa solitude dans l'alcool, Ronnie a une femme gravement malade et Mary perd de plus en plus pied à mesure que l'âge avance. Pour ne pas faire fuir les spectateurs, Mike Leigh essaie de trouver des personnages positifs. Après Poppy, l'institutrice de Be happy et son optimisme béat, ce sont Tom et Gerri qui assurent la charpente du film. On suit le couple au fil des saisons. On les regarde faire la cuisine, manger, boire, bavarder, jardiner. Petit à petit, le spectateur entre complètement dans l'intimité des personnages qui lui deviennent alors très proches. Et, finalement, cette chronique des gens ordinaires se révèle touchante. Un beau film. Friday November 26 I watch Another year by Mike Leigh with Jim Broadbent, Lesley Manville et Ruth Sheen.

Rouge-gorge


Jeudi 25 novembre 2010 Un rouge-gorge peu farouche reste, de longues minutes, à côté de moi sur ma terrasse. Mais, quand je saisis mon appareil photo, il va se percher sur mon figuier. Pas de chance. Il était pourtant très beau.

Bon goût


Mercredi 24 novembre 2010 Après la réhabilitation des peintres pompiers dans Télérama, c'est le magazine Les inrockuptibles qui porte aux nues le groupe Abba. Au secours ! J'ouvre la télévision: le boys band Take that fait son grand retour sur le plateau de Canal Plus. Je ferme la télé. Il y a des jours comme ça où l'on trouve que l'humanité non seulement n'avance pas mais, en plus, régresse... Je vais me coucher de bonne heure avec un livre.

Les chaussons rouges


Mardi 23 novembre 2010 J'assiste à la projection du film Les chaussons rouges ( 1948 ) de Michael Powell et Emeric Pressburger avec Moira Shearer, Anton Walbrook et Marius Goring. Victoria Page, une jeune danseuse, se bat pour entrer dans la compagnie du célèbre chorégraphe et directeur de ballet Boris Lermontov. Elle tombe sous sa coupe et doit choisir entre sa carrière et l'amour. Le mélodrame est sublimé par la couleur. Le grand ballet inspiré du conte d'Andersen, au milieu du film, est époustouflant. La danseuse y projette ses conflits intérieurs. Un beau film. Tuesday November 23 I watch The red shoes ( 1948 ) by Michael Powell and Emeric Pressburger with Moira Shearer, Anton Walbrook and Marius Goring.

God save the screen




Mardi 23 novembre 2010 Ouverture de la sixième semaine du cinéma britannique qui se déroule du 23 au 30 novembre. Le film présenté est Les chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger. Tuesday November 23 First screening of the 6th Britany films week.

La nouvelle vie de Monsieur Horten


Lundi 22 novembre 2010 Home for Christmas, son nouveau film, sort le 8 décembre. Je regarde La nouvelle vie de Monsieur Horten ( 2007 ) de Bent Hamer avec Baard Owe et Peter Bredal. Monday November 22 I watch O'Horten ( 2007 ) by Bent Hamer with Baard Owe and Peter Bredal.

lundi 22 novembre 2010

Ridicule







Dimanche 21 novembre 2010 Une amie m'envoie une photographie prise avec son portable lors de l' After party du samedi 13 novembre dernier. Je suis en train de danser. J'ai vraiment l'air stupide. Heureusement, les organisateurs avaient précisé que le ridicule ne tue pas. Ouf ! Et encore, sur la photo on ne voit pas mes socquettes...

Jonathan Coe




Samedi 20 novembre 2010 Pour Jonathan Coe, si Bryan Stanley Johnson s'est suicidé c'est qu'il se sentait incompris. Il était le seul en Grande-Bretagne à écrire ce genre de littérature alors qu'en France tout un groupe se retrouvait sous la dénomination Nouveau roman ( Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Georges Pérec, Claude Simon,... ). Jonathan Coe est venu pour parler de B. S. Johnson et refuse de parler de son oeuvre pourtant déjà importante: La femme de hasard ( 1987 ), Une touche d'amour ( 1989 ), Les nains de la mort ( 1990 ), Testament à l'anglaise ( 1994 ), La maison du sommeil ( 1997 ), Bienvenue au club ( 2001 ), Le cercle fermé ( 2004 ), La pluie, avant qu'elle tombe ( 2009 ). Son dernier livre La vie très privée de Mr Sim devraît paraître en février 2011. Je lui fais signer mon exemplaire de La pluie, avant qu'elle tombe. Je lui dis que c'est celui que je préfère de toute son oeuvre. Il me confie: " Moi aussi ". Saturday November 20 Jonathan Coe speaks about Bryan Stanley Johnson but doesn't want to speak about his books: The accidental woman ( 1987 ), A touch of love ( 1989 ), The dwarves of death ( 1990 ), What a carve up ! ( 1994 ), The house of sleep ( 1997 ), The Rotter's club ( 2001 ), The closed circle ( 2004 ), The rain before it falls ( 2009 ). His new novel, The terrible privacy of Maxwell Sim, will be published next February.

Bryan Stanley Johnson




Samedi 20 novembre 2010 Je vais au salon des littératures européennes de Cognac écouter une conférence consacrée à l'oeuvre de Bryan Stanley Johnson ( 5 février 1933 - 13 novembre 1973 ). C'est le romancier britannique Jonathan Coe qui a rédigé une importante biographie ( Histoire d'un éléphant fougueux ) qui parle de l'homme et de ses écrits. C'est passionnant. J'ai envie de courir acheter les livres de B. S. Johnson: Travelling people ( 1963 ), Albert Angelo ( 1964 ), Chalut ( 1966 ), Les malchanceux ( 1969 ), R.A.S. Infirmière-chef ( 1971 ), Christie Marly règle ses comptes ( 1973 ) et See the old lady decently ( 1975 ). Sept livres en dix ans avant de se suicider à l'âge de quarante ans. Saturday November 20 I listen a lecture by Jonathan Coe. The writer speaks about the life and the books of Bryan Stanley Johnson ( 1933 - 1973 ). It's very interresting. I would like to read all his books: Travelling people ( 1963 ), Albert Angelo ( 1964 ), Trawl ( 1966 ), The unfortunates ( 1969 ), House mother normal ( 1971 ), Christie Malry's own double entry ( 1973 ) and See the old lady decently ( 1975 ).

Les contes de la lune vague après la pluie




Vendredi 19 novembre 2010 Je regarde Les contes de la lune vague après la pluie ( 1953 ) de Kenji Mizoguchi d'après deux contes d' Akinari Ueda et une nouvelle de Guy de Maupassant. A la fin du 16e siècle, la guerre dévaste la région du Lac Biwa où habitent le potier Genjuro avec sa femme Myagi et son fils ainsi que son beau-frère Tobeï qui rêve de devenir samouraï contre l'avis de sa femme Ohara. Afin de réaliser leurs ambitions, les deux hommes partent à la ville... Sans doute vexé d'avoir été doublé par Akira Kurosawa au festival de Venise 1951 qui avait imprimé un rythme rapide à son film, Kenji Mizoguchi élague dans ses longs plans contemplatifs habituels et rejoint ainsi un classicisme universel. En moins de trois minutes, on connaît le lieu, l'époque, les cinq personnages principaux, leurs liens de parenté et ce qu'ils envisagent de faire. Peu de panoramiques, un seul champ contre-champ, tout se joue dans la mise-en-scène à l'intérieur de ( superbes ) plans fixes. Le film conjugue fresque historique, poème élégiaque, conte merveilleux et spectacle kabuki teinté de Nô. Il est d'une beauté envoutante et d'un raffinement qui confine à la perfection. Du grand art. Il a obtenu le Lion d'argent au festival de Venise 1953 ( pas de Lion d'or cette année-là ). Un chef d'oeuvre intemporel.

J. O. A.


Mercredi 17 novembre 2010 Je vais voir le Jeune Orchestre Atlantique qui donne un concert de musique française de la fin du 19e siècle. Les 66 musiciens interprètent, sous la direction du chef d'orchestre Louis Langrée, le Prélude à l'après-midi d'un faune ( 1894 ) de Claude Debussy, le concerto pour violoncelle n°1 en la mineur opus 33 ( 1872 ) de Camille Saint-Saëns et la symphonie en si bémol majeur opus 20 ( 1890 ) d'Ernest Chausson. Le violoncelliste Pieter Wispelwey vient les accompagner pour le concerto de Saint-Saëns. Ovationné, il donne, seul, en rappel, une magnifique suite de Bach. Les musiciens du J. O. A. sont jeunes, talentueux et nombreux. Cela donne une soirée pleine d'énergie. Bien agréable.

Lola, une femme allemande


Mardi 16 novembre 2010 Je vais voir Lola, une femme allemande ( 1981 ) de Rainer-Werner Fassbinder avec Barbara Sukova, Armin Mueller-Stahl et Mario Adorf. 1957. L'allemagne fédérale est en plein essor économique. Dans une petite ville de province, l'entrepreneur Schuckert mène la spéculation immobilière. Il est propriétaire d'un cabaret où se retrouvent les notables influents. Mais un homme intègre arrive dans la ville qui pourrait compromettre ses plans... Lola, vedette du cabaret de Schuckert, fait le pari de séduire le nouvel arrivant et, par là-même, se construire une vie honorable. Mais rien ne va se passer comme prévu... Rainer-Werner Fassbinder passe au crible l'Allemagne d'Adenauer qui évolue avec tant de facilité du nazisme ( vite oublié ) au capitalisme le plus corrompu. Son travail sur la couleur est fascinant: chaque personnage est isolé dans un halo bleuté correspondant à son état d'esprit du moment. Un très beau film. Tuesday November 16 I watch the film Lola, a German woman ( 1981 ) by Rainer-Werner Fassbinder with Barbara Sukova.

Lola Montes




Mardi 16 novembre 2010 Je regarde Lola Montes ( 1955 ) de Max Ophuls avec Martine Carol, Peter Ustinov, Anton Walbrook, Ivan Desny et Oscar Werner. La danseuse Lola Montes a vécu dans l'opulence. Elle a eu pour amants les compositeurs Richard Wagner, Franz Liszt, Frédéric Chopin avant de s'installer auprès du roi Louis II de Bavière. Hélas, elle est chassée par la révolution et perd tout. Elle échoue alors dans un cirque américain où, à chaque réprésentation, son passé est jeté en pâture à un public avide de sensationnel. A la fin du spectacle, enfermée dans une cage de la ménagerie, elle regarde, hébétée, les curieux autorisés, pour un dollar, à la toucher. J'ai toujours eu du mal avec ce film ( sans doute à cause de Martine Carol que je ne trouve pas très belle ). Je dois dire qu'après avoir vu les vulgarités de la téléréalité et les dénonciations de Vénus noire, je commence à mieux le comprendre. Un très beau film. Tuesday November 16 I watch the film Lola Montes ( 1955 ) by Max Ophuls with Martine Carol and Peter Ustinov.

mardi 16 novembre 2010

Kaboom


Lundi 15 novembre 2010 Je vais voir Kaboom de Gregg Araki avec Thomas Dekker, Juno Temple et Roxane Mesquida. Smith mène une vie tranquille sur le campus. Il traîne avec son amie Stella, couche avec la belle London tout en désirant Thor, son colocataire. Un jour, à une fête, il mange des space cookies. Le délire commence... Plus proche de sa trilogie des années 1990 ( Totally fucked up, The doom generation et Nowhere ) que de Mysterious skin, le film balance entre réplique de théâtre de boulevard trash, syndrome apocalyptique et thriller parano à la David Lynch ( on pense aux lapins de Inland empire ). Gregg Araki fait rimer orgasme avec fin du monde. Et c'est assez réjouissant.

Mysterious skin


Dimanche 14 novembre 2010 Comme je vais aller voir demain le nouveau film de Gregg Araki, je regarde Mysterious skin ( 2005 ) du même réalisateur.

After party




Samedi 13 novembre 2010 La projection du film The party est suivie d'une soirée sixties dans la grande cave de l'abbaye-aux-dames. Les organisateurs avaient demandé de venir déguisé. C'est curieux, les plus jeunes ont pensé début des sixties ( les filles essaient de ressembler à Audrey Hepburn ) et les plus agés fin des sixties ( look hippie ). La fête est extrêmement bien organisée ( musique, lumières,... ). Les participants sont souriants et agréables. Une soirée complètement réussie.

The party




Samedi 13 novembre 2010 Je vais voir The party ( 1968 ) de Blake Edwards avec Peter Sellers et Claudine Longet. A cause des ses bévues, Hrundi R. Bakshi, un acteur indien un peu rêveur est viré du plateau sur lequel il travaillait. Au lieu de l'inscrire sur une liste noire, on l'ajoute par erreur sur la liste des invités d'une soirée mondaine. Bien évident, il va y faire les pires bêtises... Si on excepte la séquence d'ouverture, c'est un peu comme si on avait mis un petit pois dans une cocotte-minute et qu'à la fin elle explose ! Blake Edwards retrouve l'esprit du burlesque du temps du muet: les dialogues sont quasi-inexistants mais la bande son est très très riche. On pense, bien sûr, à la soirée au Royal Garden de Playtime ( 1967 ) de Jacques Tati tournée un an auparavant. J'adore le gag du préambule. A revoir: http://www.youtube.com/watch?v=MEWTTbtl82s&feature=related Un film culte.

Polar mix


Vendredi 12 novembre 2010 Après Harbour boat trips d'Anders Trentemoller, j'écoute son double cd The polar mix. A l'origine distribué gratuitement sur internet, l'album est rapidement devenu une référence essentielle. Mélange d'electro, de new wave et de rock mélancolique, c'est un régal.

Magic


Vendredi 12 novembre 2010 J'achète le magazine Magic. Ils publient une longue interview de Sufjan Stevens. Visiblement, ils aiment beaucoup son dernier disque The age of Adz. Comme moi ( voir au jeudi 28 octobre 2010 ).

Anders Trentemoller


Jeudi 11 novembre 2010 J'ai envie d'écouter de la musique. Je trouve une compilation d' Anders Trentemoller: Harbour boat trips. Le problème des compilations c'est qu'on n'a pas forcément les mêmes goûts que ceux qui les ont faites. Avec celle-ci, je suis comblé. Je retrouve Gravenhurst, Emiliana Torrini ou Caribou.

Potiche




Mercredi 10 novembre 2010 Sortie de Potiche de François Ozon d'après la pièce de Barillet et Grédy avec Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Karin Viard, Judith Godrèche et Jérémie Renier. Je cède aux publicités omniprésentes et je vais voir le film. Suzanne est l'épouse popote et soumise de Robert Pujol à qui elle a confié l'entreprise de fabrication de parapluies de ses parents. Celui-ci est ignoble avec tout le monde. A la suite d'une grève et d'une séquestration, il tombe malade. Suzanne se retrouve à la tête de l'entreprise et se débrouille plutôt bien. La revanche de son mari sera terrible... Le film ( la revanche d'une blonde ) est jubilatoire mais teinté, comme toujours chez François Ozon, de gravité. Et si on échappait aux ordres d'un macho hautain pour tomber dans les bras d'une icône maternelle toute puissante ? Une comédie ironique et désabusée ancrée sur l'actualité du moment. Un film agréable. Wednesday November 10 I watch the film Potiche by François Ozon with Catherine Deneuve.

Nlf3


Mardi 9 novembre 2010 J'écoute Beautiful is the way to the world beyond de Nlf3.

American express


Lundi 8 novembre 2010 Dans le train du retour chez moi, je finis de lire American express ( 1988 ) de James Salter. Ce recueil de onze nouvelles est publié en livre de poche depuis le 26 août 2010.

Larry Clark


Dimanche 7 novembre 2010 Je vais voir l'exposition du photographe américain Larry Clark au musée d'art moderne de la ville de Paris.

Exposition Jean-Michel Basquiat




Dimanche 7 novembre 2010 La rétrospective Jean-Michel Basquiat au musée d'art moderne de la ville de Paris est immense.

Jean-Michel Basquiat


Dimanche 7 novembre 2010 Jean-Michel Basquiat a commencé sa carrière en graffant dans les rues new-yorkaises pour finir star adulée de l'etablishment. J'aime beaucoup cet artiste flamboyant de révolte et de jeunesse.

Chefs d'oeuvres à l'infini


Samedi 6 novembre 2010 La quatrième partie de l'exposition interroge la persistance de la notion de chefs d'oeuvre au 20e siècle, à l'ère de la reproductibilité des images. L'unicité est-elle toujours le fondement du chef d'oeuvre ?

Rêves de chefs d'oeuvre







Samedi 6 novembre 2010 La troisième partie de l'exposition présente une proposition de musée idéal du 20e siécle avec des oeuvres majeures comme La poupée ( 1936 ) d'Hans Bellmer ou Capricorne ( 1948 ) de Max Ernst. Parallèlement, une histoire de l'évolution des lieux d'exposition d'art moderne et contemporain construits en France de 1937 à nos jours ( Fondation Louis Vuitton pour l'art contemporain ) est proposée.

Histoires de chefs d'oeuvre


Samedi 6 novembre 2010 La seconde partie de l'exposition est consacrée à la façon dont les oeuvres ont été reconnues par les critiques et le grand public. Je découvre Dream passage with four corridors ( 1984 ) de Bruce Nauman.