Bienvenue !

Premier janvier 2010: je commence un nouveau journal. Je vais essayer de le mettre à jour tous les lundis ou mardis soirs. With sometimes summaries in English.

lundi 24 janvier 2011

En présence d'un clown


Mardi 18 janvier 2011 Je vais voir En présence d'un clown ( 1997 ) d'Ingmar Bergman avec Börje Ahlstedt, Erland Josephson et Marie Richarson. 1925, dans une clinique pschychiatrique suédoise. Une main pose la pointe du grammophone sur le disque pour écouter le début du 24e et dernier lied du Voyage d'hiver de Franz Schubert, celui du joueur de vielle. La main relève le stylet pour l'écouter à nouveau puis recommence encore. C'est la main de Carl Akerblom qui est enfermé là pour échapper à la prison ( il a frappé sa jeune fiancée ). Il est passionné par Franz Schubert et, notamment, par sa mort. Il rencontre le professeur Oswald Vogler qui, lui, est passionné par Mizzy Veith, une courtisane de la cour de Vienne. Soudain, Akerblom, qui est ingénieur, a une idée géniale. Il vient d'inventer le cinéma parlant vivant. Les comédiens diront les dialogues derrière l'écran pendant la projection. Sortis de l'hôpital, Akerblom et Vogler tournent un film sur ce qu'ils connaissent le mieux: Franz Schubert et Mizzy Veith. Peu importe qu'ils aient vécu à un siècle de distance puisqu'il s'agit de fiction. Le film et les acteurs partent en tournée. Un soir, au cours de la projection, les plombs sautent. Les acteurs quittent alors leur refuge derrière l'écran pour jouer la fin de l'histoire, en direct devant les spectateurs, à la lueur de bougies. Le théâtre sauve le cinéma. Dans cet avant-dernier film, Ingmar Bergman brasse toutes ses obsessions: le théâtre, le cinéma, la littérature, l'art en général, les problèmes de communication, les problèmes de couple, la vie, la vieillesse, la mort. Qu'importe si l'esthétique est télévisuelle ( nombreux gros plans sur les visages ), le réalisateur n'a rien perdu de sa virtuosité. Un grand film. + + + + Tuesday January 18 I watch En présence d'un clown ( 1997 ) by Ingmar Bergman. + + + +

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire