Vendredi 10 décembre 2010 Dans le train, je finis de lire Ce qui a dévoré nos coeurs ( 2005 ) de Louise Erdrich. La romancière, née en 1954 d'une mère ojibura ( famille des Chippewas ) et d'un père germano-américain, appartient au mouvement littéraire de la renaissance amérindienne. Le livre raconte l'histoire d'un tambour sacré des Anishinaabegs à travers plusieurs générations. C'est aussi un prétexte à peindre quelques beaux portraits de femmes: d'Anaquot, la femme adultère, à Ira, la femme délaissée. J'aime bien sa prose lyrique pour parler des choses de la vie. Un beau roman.
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