Dimanche 23 janvier 2011 Dans Sur la trace du crime, Janet Leigh ( 6 juillet 1927 - 3 octobre 2004 ) irradie. Elle a déjà tourné dans 25 films. Cette année-là, en plus de ce polar, elle tourne deux films d'aventures ( Prince Vaillant et Le chevalier du roi ) et une comédie ( C'est pas une vie, Jerry ). Au cours des années suivantes, les cinéphiles retiendront surtout La soif du mal ( 1958 ) d'Orson Welles et Psychose ( 1960 ) d'Alfred Hitchcock.
lundi 24 janvier 2011
Sur la trace du crime
The social network
Festival Télérama
Pluto
En présence d'un clown
Mardi 18 janvier 2011 Je vais voir En présence d'un clown ( 1997 ) d'Ingmar Bergman avec Börje Ahlstedt, Erland Josephson et Marie Richarson. 1925, dans une clinique pschychiatrique suédoise. Une main pose la pointe du grammophone sur le disque pour écouter le début du 24e et dernier lied du Voyage d'hiver de Franz Schubert, celui du joueur de vielle. La main relève le stylet pour l'écouter à nouveau puis recommence encore. C'est la main de Carl Akerblom qui est enfermé là pour échapper à la prison ( il a frappé sa jeune fiancée ). Il est passionné par Franz Schubert et, notamment, par sa mort. Il rencontre le professeur Oswald Vogler qui, lui, est passionné par Mizzy Veith, une courtisane de la cour de Vienne. Soudain, Akerblom, qui est ingénieur, a une idée géniale. Il vient d'inventer le cinéma parlant vivant. Les comédiens diront les dialogues derrière l'écran pendant la projection. Sortis de l'hôpital, Akerblom et Vogler tournent un film sur ce qu'ils connaissent le mieux: Franz Schubert et Mizzy Veith. Peu importe qu'ils aient vécu à un siècle de distance puisqu'il s'agit de fiction. Le film et les acteurs partent en tournée. Un soir, au cours de la projection, les plombs sautent. Les acteurs quittent alors leur refuge derrière l'écran pour jouer la fin de l'histoire, en direct devant les spectateurs, à la lueur de bougies. Le théâtre sauve le cinéma. Dans cet avant-dernier film, Ingmar Bergman brasse toutes ses obsessions: le théâtre, le cinéma, la littérature, l'art en général, les problèmes de communication, les problèmes de couple, la vie, la vieillesse, la mort. Qu'importe si l'esthétique est télévisuelle ( nombreux gros plans sur les visages ), le réalisateur n'a rien perdu de sa virtuosité. Un grand film. + + + + Tuesday January 18 I watch En présence d'un clown ( 1997 ) by Ingmar Bergman. + + + +
Parking de la plage
Atanarjuat
Lundi 17 janvier 2011 Je regarde Atanarjuat, la légende de l'homme rapide ( 2001 ) de Zacharias Kunuk avec Natar Ungalaaq et Sylvia Ivalu. Le film a obtenu la Caméra d'or au festival international du film de Cannes. + + Monday January 17 I watch Atanarjuat ( 2001 ) by Zacharias Kunuk with Natar Ungalaaq and Sylvia Ivalu. + +
La ronde de nuit
Lundi 17 janvier 2011 Je regarde à la télévision un documentaire de Peter Greenaway: La ronde de nuit de Rembrandt, secrets d'un tableau. En 2008, il avait réalisé un film de fiction sur la réalisation du même tableau. Il récidive donc avec un documentaire de 90 minutes sur le même sujet. Il utilise certaines séquences de son film précédent ( dont la magnifique musique de Wlodzimierz Pawlik ) auxquelles il ajoute des trucages numériques. Pour lui, l'oeuvre ne représente pas simplement une milice en marche mais dénonce un complot. Un à un, il passe en revue les 34 personnages. Leur histoire est décortiquée avec des interprétations historiques, esthétiques voire sexuelles. Et c'est passionnant. Avec son humour habituel, Peter Greenaway explique qu'il y a, dans le tableau, une cinquantaine de mystères. Mais il ne consent à n'en divulguer que trente. Plus un, en bonus. Un documentaire drôle et intelligent. Un peu roublard aussi sans doute. Monday January 17 I watch a documentary by Peter Greenaway about a painting by Rembrandt.
lundi 17 janvier 2011
Kim Novak
Dimanche 16 janvier 2011 Du plomb pour l'inspecteur est le film dans lequel Kim Novak ( née le 13 février 1933 ) apparaît pour la première fois à l'écran. Deux films avec Frank Sinatra vont la faire durablement connaître du grand public: L'homme aux bras d'or ( 1955 ) et La blonde ou la rousse ( 1957 ). En 1958, son double rôle ( Madeleine Elster et Judy Barton ) dans Sueurs froides d'Alfred Hitchcock lui apporte la consécration auprès des cinéphiles. En 1991, à 58 ans, elle met fin à sa carrière d'actrice. Sunday January 16 Pushover is the first film of Kim Novak. She is well-known for her play in Vertigo ( 1958 ) by Alfred Hitchcock.
Du plomb pour l'inspecteur
La grande halle
Mimi Le Meaux
Dans le train
Lifeboat
lundi 10 janvier 2011
Van Eflin
Lundi 10 janvier 2011 Dans le film Johnny roi des gangsters, Van Eflin ( 13 décembre 1910 - 23 juillet 1971 ) joue le rôle de Jeff, l'ami de toujours de Johnny Eager. Gangster, comme lui, il est le plus souvent à ses côtés. Il est fasciné par son chef qui est tout ce qu'il n'est pas. Quand il s'aperçoit que Johnny est réellement amoureux de Lisbeth, il se met à boire. A la fois viril et tendre, le personnage torturé de Jeff permettra à Van Efflin d'obtenir l'Oscar 1942 du meilleur second rôle pour sa prestation dans ce film. Monday January 10 The actor Van Eflin won the Oscar 1942 for his play in the film Johnny Eager.
Johnny roi des gangsters
Lundi 10 janvier 2011 Je regarde Johnny roi des gangsters ( 1942 ) de Mervyn LeRoy avec Robert Taylor, Lana Turner et Van Eflin. Johnny Eager est en liberté conditionnelle. De jour, il est chauffeur de taxi mais, le soir, il continue de régner sur la pègre locale. Il tombe amoureux de la fille du procureur qui veut sa peau. Pour pouvoir ouvrir un cynodrome, il la manipule pour avoir prise sur son père... Aucun archétype du film noir ne manque: partie de poker entre truands et notables, jeux d'argent, petites frappes, femmes fatales brunes ou blondes,... Les rebondissements se succèdent... Les comédiens ( Robert Taylor, Lana Turner et Van Eflin ) sont excellents. Le triangle amoureux est même, ici, renouvelé ( le truand, la bourgeoise tombée sous son charme et le compagnon d'armes, amoureux en secret ). Un beau film noir. + + Monday January 10 I watch Johnny Eager ( 1942 ) by Mervyn LeRoy with Robert Taylor, Lana Turner and Van Eflin. + +
Epiphanie
Jeudi 6 janvier 2011 C'est l'épiphanie. J'achète une galette. L'épiphanie fut, pendant des siècles, une fête plus importante que celle de Noël. Au départ, il s'agissait d'une fête païenne qui fut récupérée par l'Eglise. Au temps des Romains, on célébrait les Saturnales. A cette occasion, les soldats romains tiraient au sort, à l'aide d'une fève, un condamné à mort qui devenait le Roi de cette semaine de festivités. Ensuite, il était éxécuté. On avait aussi pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'Ancien régime, on l'appela " gâteau des rois " car cela tombait au moment où l'on devait s'acquitter des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur. Pour les Chrétiens, la fête correspond à la présentation de l'enfant Jésus aux rois mages. La galette des rois est une tradition française qui remonte au moins au 14e siècle. La galette est partagée en autant de portions que de convives plus une. C'est la part destinée au premier pauvre qui se présente. Thursday January 6 In France, we celebrate Epiphany. I buy a special cake for the occasion.
Le voyage à Tokyo
Mercredi 5 janvier 2011 Je présente le film du ciné-club. C'est Le voyage à Tokyo ( 1953 ) de Yasujiro Ozu avec Chishu Ryu, Chieko Higashiyama et Setsuko Hara. Un vieux couple de japonais quitte la petite ville d'Onomichi, à 700 km au sud de Tokyo, pour aller voir ses enfants installés dans la capitale. Ils vont successivement aller chez leur fils Koichi, médecin, leur fille Shige, coiffeuse, leur belle-fille Noriko, employée de bureau, et leur plus jeune fils Keizo établi à Osaka. Ils vont, aussi, voir leurs petits enfants. Malheureusement, le rythme du travail s'est accélé, au Japon, depuis la fin de la guerre et aucun de leurs enfants n'a de temps à leur consacrer. Pour se débarrasser d'eux, ils les envoient à Atami, une station balnéaire à une centaine de kilomètres au sud de Tokyo. Un peu déçu, le vieux couple rentre à Onomichi... Le projet d'Ozu est de décrire avec le plus de précision possible, les relations parents-enfants, au Japon, en 1953. Il aligne une suite de scènes du quotidien à l'intérieur de cadres prédéfinis. La caméra ne bouge pas: c'est une fenêtre ouverte sur le monde. A l'intérieur de cette fenêtre, on assiste à une successions de rituels. Chacun joue sa partition, chacun sait où il doit se placer et ce qu'il doit dire. Mais la parole rebondit contre l'Autre. Le réalisateur évacue tout sensationnel. Lorsque la vieille dame commence à pleurer chez Noriko, elle détourne pudiquement la tête et Noriko éteint la lumière. Au sommet de son art avec ce film, Yasujiro Ozu supprime les fondus enchaînés, les fondus au noir, les travellings ( il n'y en a qu'un seul dans le film ), les panoramiques. Sa caméra est placée à la hauteur des yeux d'une personne assise sur un tatami pour mieux capter les conversations intimes. Le spectateur est sollicité pour comprendre ce qui se passe vraiment à travers les actes et les paroles prononcées, pour comprendre la pensée réelle de chacun. Comme le souligne Gilles Deleuze " Yasujiro Ozu construit une oeuvre, dans le contexte japonais, qui réussit à rendre visibles et sonores le temps et la pensée." Un chef d'oeuvre du cinéma mondial. Un de mes dix films préférés de tous les temps. + + + + +
Rivers
Mardi 4 janvier 2011 Mon best of du 31 décembre 2010 suscite des réactions. Un ami me signale que j'ai omis parmi mes meilleurs cd de l'an passé Rivers de Wildbirds and peacedrums sorti au mois d'août dernier. Il a raison. Le double album a sa place parmi mes préférés. Il se compose de Retina enregistré dans une église islandaise avec la Schola Cantorum Reykjavik Chamber Choir ( la chorale qui officiait sur Medulla de Björk ). On a l'impression que la voix de Mariam Wallentin jaillit spontanément. Le second cd, Iris, est plus rythmé. Derrière la voix de Mariam Wallentin on entend mieux le tambour d'acier d'Andreas Werliin. On pense à une musique sacrée, une musique d'avant-garde. On pense à la musique en liberté de Björk, à l'ambiance sombre des XX, mais c'est vraiment original. Et c'est très beau.
Voyage à Tokyo
Jacynthe
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