Dimanche 20 février 2011 Un actrice irradie dans Matchpoint de Woody Allen. C'est Scarlett Johansson.
lundi 21 février 2011
Anna Calvi
Coffret films noirs
Jeudi 17 février 2011 Je n'ai pas pu voir le dernier film du cycle de films policiers au Cinéma de minuit pour cause d'une panne de l'émetteur de télévision. Un ami me prête un coffret de 6 films noirs avec La forêt pétrifiée, Les anges aux figures sales, L'ennemi public, Les fantastiques années 20, Le petit César et L'enfer est à lui. Quand vais-je trouver le temps de les regarder ?
Orson Welles
Mercredi 16 février 2011 A seulement 42 ans, Orson Welles incarne un personnage inoubliable dans La soif du mal. Né à Kinosha ( Wisconsin ), Orson Welles est un de mes réalisateurs préférés au moins pour un film qui a révolutionné le cinéma, Citizen Kane ( 1941 ) et aussi pour deux autres que j'aime bien: La splendeur des Amberson ( 1942 ) et La soif du mal ( 1958 ). Malheureusement, la plupart de ses oeuvres ont été mal acceptées par le grand public et il a eu beaucoup de mal à tourner ce qu'il voulait. A 9 ans, il perd sa mère. A 15 ans, il perd son père. A 16 ans, il part faire du théâtre à Dublin. A 18 ans, il revient aux Etats-Unis pour faire du théâtre, écrire des pièces et faire de la radio. Le 30 octobre 1938, son adaptation radiophonique de la guerre des mondes est si réaliste qu'elle sème la panique. Du jour au lendemain, il devient célèbre. Il signe pour deux films à la R.K.O., l'un des 5 grands studios de Hollywood avec la M.G.M., la 20th Century Fox, la Warner bros et la Paramount ( les autres étant Universal, United Artists et Columbia ). A seulement 26 ans, son premier film est un coup de maître. Suivront La splendeur des Amberson ( 1942 ), Voyage au pays de la peur ( 1943 ), Le criminel ( 1946 ), La dame de Shanghaï ( 1947 ), Macbeth ( 1948 ), Othello ( 1952 ), Mr Arkadin ( 1955 ), La soif du mal ( 1958 ), Le procès ( 1962 ), Falstaff ( 1966 ) et Une histoire immortelle ( 1968 ). Pour le grand public, il est surtout connu comme acteur ( Le troisième homme ).
La soif du mal
Mercredi 16 février 2011 Je présente au ciné-club La soif du mal ( 1958 ) d'Orson Welles avec Charlton Heston, Orson Welles, Janet Leigh et Marlene Dietrich. Une bombe est placée dans le coffre d'une voiture qui traverse la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Elle explose et tue les occupants du véhicule. Deux policiers, le mexicain Miguel Vargas et l'américain Hank Quinlan, mènent l'enquête. Chacun à sa manière. A partir d'une histoire simple voire convenue, Orson Welles réalise une oeuvre personnelle. Il réécrit le scénario. Il déplace l'action à la frontière du Mexique et des Etats-Unis ce qui donne un climat de tension raciale qui baigne tout le film. Il augmente le rôle de Quinlan pour donner une impression de duel entre deux conceptions du monde. Mais il est difficile de tracer une ligne de démarcation claire entre les principes opposés qui gouvernent nos vies. La frontière est bien trouble entre le Bien et le Mal. Le noir-et-blanc de la photographie est travaillé en fonction de ces deux pôles. L'utilisation du grand angle qui déforme les perspectives ajoute encore au doute. Les plongées et les contre-plongées désarçonnent les personnages. Enfin, l'éclairage crée des ombres menaçantes qui accentuent encore la description de ce monde en décomposition. Un chef d'oeuvre du film noir. Wednesday February 16 I introduce the film in my film society: Touch of evil ( 1958 ) by Orson Welles with Charlton Heston, Orson Welles, Janet Leigh and Marlene Dietrich.
Ballets Jazz de Montréal
Mardi 15 février 2011 Je vais voir les ballets jazz de Montréal. Ils interprètent deux pièces: Jack in a box et Les chambres de Jacques, deux chorégraphies de l'américain Aszure Barton. C'est plein d'énergie mais cela ne suscite aucune émotion. Je trouve que c'est plus près de l'acrobatie que de l'art de la danse. Pas de chance. Tuesday February 15 I watch the Jazz ballet of Montreal ( Canada ).
mardi 15 février 2011
Comme le temps passe
Dimanche 13 février 2011 Je regarde le court métrage Comme le temps passe ( 25 minutes ) de Cathy Verney. Un couple de jeunes cadres parisiens et leur bébé rend visite à la famille du meilleur ami d'enfance du mari. Chacun a évolué différemment et ils n'ont plus rien en commun. Le choc des cultures va être terrible. Prix du public au festival de Clermont Ferrand 2010. + +
Dr Nazi
Dimanche 13 février 2011 Je regarde le court métrage Dr Nazi ( 15 minutes ) de Joan Chemla d'après une nouvelle de Charles Bukovski. Charles Chinaski consulte un médecin car il pense avoir un cancer. Celui-ci lui confesse qu'il est un ancien nazi. Les rôles se renversent. Au fil des consultations, c'est le malade qui doit écouter le docteur. Et celui-ci ne fait rien contre sa maladie... Un beau film couronné par le prix Canal+ lors du festival de Clermont Ferrand qui s'est terminé hier. + +
On ne mourra pas
Dimanche 13 février 2011 Je regarde le court métrage On ne mourra pas ( 20 minutes ) d'Amal Kateb avec Kader Fares Affak et Amal Kateb. Eté 1994 à Oran. Salim, journaliste, revient d'un reportage en Afghanistan. Il retrouve la femme qu'il aime, Houris, dans un appartement clandestin. Après avoir fait l'amour, Salim veut célébrer leurs retrouvailles en ouvrant une bonne bouteille. Mais Houris n'a pas de tire-bouchon... Le film a obtenu le prix France Télévisions lors du festival de Clermont Ferrand. + + +
La rumeur
Le joueur de citernes
Samedi 12 février 2011 Je regarde le court mètrage Le joueur de citernes ( 13 minutes ) d'Emmanuel Gorinstein avec Jean Rochefort. Un joueur de violon fait chanter les citernes sur les toits d'une ville qui ressemble à New-York. Il les répare pour mieux les accorder. Mais, un jour, les citernes sont toutes menacées de destruction... Un beau film + +
Incendies
Vendredi 11 février 2011 Je vais voir le film Incendies de Denis Villeneuve d'après la pièce de Wajdi Mouawad avec Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette et Rémy Girard. A la lecture du testament de leur mère Nawal, les jumeaux Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes: une destinée à un père qu'ils croyaient mort, l'autre à un frère dont ils ignoraient l'existence. Simon refuse de fouiller dans le passé de cette mère distante. Par contre, Jeanne veut suivre les dernières volontés de sa mère et décide de partir au Moyen-Orient sur les traces du passé. Le film commence plutôt bien par un regard d'enfant et par un morceau de Radiohead. Denis Villeneuve, au lieu de suggérer comment la guerre s'inscrit dans les têtes, décrit tout. Il ne laisse aucune place à l'imaginaire du spectateur. Tout est montré, démontré. Au début du film, un professeur de mathématiques suggère que 1 + 1 ne fait pas forcément 2. Ce qui est démontré à la fin du film. Entre les deux, le spectateur est prié de suivre la démonstration. Le réalisateur le prend par la main pour lui dire que la guerre c'est affreux. C'est louable. Mais, ça, on le savait déjà. Un film correctement réalisé mais trop démonstratif. +
Rouge-gorge
Jardinage
Blackswan
Mercredi 9 février 2011 Aujourd'hui, c'est la sortie de Blackswan en France. Le film de Darren Aronofsky avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey et Winona Ryder arrive avec l'aura d'un très bon accueil aux Etats-Unis. Nina est une excellente danseuse. Un jour, elle est choisie pour le rôle-titre du Lac des cygnes, le ballet de Piotr Illitch Tchaïkovski. Le chorégraphe est sûr qu'elle peut incarner le cygne blanc mais doute encore qu'elle puisse représenter le cygne noir. C'est à cette transfiguration que le film nous invite à assister. Pour arriver à ses fins, Nina doit tuer toutes les personnes qui sont autour d'elle: une star vieillissante ( Beth, dont elle prend la loge ), une danseuse ratée ( sa mère ), une rivale. Mais tous ces personnages sont autant de projections d'elle-même. Cela commence comme un récit d'initiation ( la drogue, le sexe, la violence ) mais finalement le film bifurque car Nina se concentre uniquement sur son travail. Le film est plutôt un conte ( une jeune fille pure et innocente cherche à atteindre la beauté et, accessoirement, l'amour ) mais Darren Aronovsky le transforme en un récit sadien qui se repaît des infortunes de l'héroïne. Le spectateur souffre avec elle avant d'atteindre le dénouement final. Le film renvoie à toute une série de films récents de There will be blood ( 2007 ) de Paul Thomas Anderson à The social network qui décrivent avec précision le parcours de personnages vivant une passion un peu folle. Des gens emportés par un individualisme forcené avec son corollaire une solitude totale. C'est sans doute aussi un portrait de cette génération de réalisateurs, très méfiants par rapport aux grands studios, qui veulent tout contrôler et se battent pour faire les films qu'ils veulent. Un grand film coup de poing. + + +
Daniel Mille
Mardi 8 février 2011 Je vais rarement écouter du jazz, je vais me déplace au théâtre pour écouter le quintet de Daniel Mille. Il est composé de Julien Alour au bugle, d'André Ceccarelli à la batterie, Daniel Mille à l'accordéon, Alfio Origlio au piano et Jérôme Regard à la contrebasse. C'est agréable. Un peu soporifique aussi.
Violette
mardi 8 février 2011
Ed Harris
Dimanche 6 février 2011 Dans les films à suspense, le méchant doit être odieux à souhait. Dans un petit rôle, Ed Harris ( né en 1950 ) est parfait. Il est coutumier de ce genre de personnages ( Abyss en 1989, La firme en 1993, Nixon en 1995,... ). Il a, d'ailleurs, reçu le Golden Globe Award du meilleur acteur dans un second rôle en 1999 pour son interprétation dans The Truman Show.
The Truman Show
Dimanche 6 février 2011 Je regarde The Truman Show ( 1998 ) de Peter Weir avec Jim Carrey, Laura Linney, Noah Emmerich et Ed Harris. Truman Burbank est employé d'assurance dans une petite ville qu'il n'a jamais quitté. Peu à peu, il a l'impression qu'il est, sans arrêt, épié. Paranoïa ou réalité ? Peter Weir distille, au compte-gouttes, les informations au spectateur qui s'identifie, au fur et à mesure, au héros. Un film de divertissement mais de qualité. Un beau film. + +
Court-circuit
Vendredi 4 février 2011 C'est la trente-troisième édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. La chaîne de télévision Arte présente trois des soixante-trois films en compétition: Enfant de yak de Christophe Boula et Tenzin Kunchap, La femme à cordes de Vladimir Mavounia-Koula et Sur la tête de Bertha Boxcar d'Angela Kateb et Soufiane Adel. Trois propositions fort différentes mais un peu vaines ( esthétisante pour la première, gratuitement virtuose pour la seconde, d'une poésie déroutante pour la troisième ). Dommage. Pourtant j'adore regarder des courts-métrages.
Dîner chinois
Buongiorno notte
Mercredi 2 février 2011 Je vais voir Buongiorno notte ( 2004 ) de Marco Bellocchio avec Maya Sansa et Luigi Lo Cascio. Aldo Moro, principal artisan du compromis historique entre la Démocratie Chrétienne et le Parti Communiste Italien, est destiné à devenir président de la république. Il est enlevé le 16 mars 1978 par les Brigades Rouges. Chiara, une jeune terroriste, participe à sa séquestration. En conflit avec les autres membres du groupe, elle se sent de plus en plus mal à l'aise dans son rôle de combattante. Cette évocation des années de plomb est une méditation sur l'engagement politique, les affres de l'aliénation et le désir de libération. Un très grand film. + + + +
mardi 1 février 2011
Dix ans déjà
Lundi 31 janvier 2011 J'inaugure une nouvelle rubrique pour mon blog. Chaque dernier jour du mois, je parlerai de l'événement marquant du même mois il y a dix ans. Souvenir de janvier 2001: le film Eureka de Shinji Aoyama. Il reste un de mes vingt meilleurs films de tous les temps. + + + + + Monday January 31 What I remember of January 2001: the film Eureka by Shinji Aoyama. It's always one of my favourite films. + + + + +
Jacques Cambra
Le médaillon
Dimanche 30 janvier 2011 Je continue la série de films policiers du Cinéma de minuit de la troisième chaîne. Ce soir Le médaillon ( 1946 ) de John Brahm avec Laraine Day, Robert Mitchum et Ricardo Cortez. + + Sunday January 30 I watch The locket ( 1946 ) by John Brahm with Laraine Day, Robert Mitchum and Ricardo Cortez. + +
Angoulême, c'est fini
Prix spécial du jury
Prix de la révélation
Prix du public
Cérémonie de clôture
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